Sa terre natale et ses parents

mardi 5 septembre 2023
par  Webmaster
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SA TERRE NATALE

Il voit le jour à FOUQUIERES LES LENS, le 20 Novembre 1881, Il faut lire le livre « Notre Fouquières » (par l’Abbé CARTON, à titre posthume, et Alfred CREPEL) pour connaître l’histoire de cette cité au passé très lointain. Très attaché à son village natal, l’Abbé CARTON fit de nombreuses recherches sur ce sujet et envoya vers 1960, à Monsieur CREPEL, les précieux renseignements rassemblés, en ajoutant : « je vous envoie la documentation que j’ai recueillie « AVEC AMOUR » sur notre cher et vieux village ».

La contrée était très marécageuse, dans les temps lointains : on circulait en barque dans les marais qui fournissaient le poisson et aussi la tourbe (d’où le nom FUSCARIAE du latin FUSCUS, noirâtre, enfumé ?). Ces marais furent ensuite progressivement asséchés par les Moines, laissant place aux « vains pâturages ». On y élevait les moutons fournissant la laine aux riches drapiers de la région : on y cultivait aussi le blé.

De multiples invasions et guerres s’ajoutèrent à d’autres fléaux : inondations, famines, paludisme, peste, choléra, etc.

La construction de canaux, puis l’extraction charbonnière accélèrent l’assèchement, tout en assurant le développement de la Cité : de 700 âmes au XVIIIè Siècle, la population s’élève à 1200 lors de la naissance de Césaire, et à près de 10000 au milieu du XXè Siècle.

SES PARENTS

Son père, LOUIS, naît à Fouquières le 3 janvier 1846, dans la ferme familiale. Il épouse Adrienne DETEVE, née le 16 février 1851, à MONTIGNY EN GOHELLE, village voisin dont son père, Elie-Pierre DETEVE, cultivateur, était Maire. Il possédait également à Fouquières un moulin à blé « Le Moulin d’Briques ». Adrienne et Louis eurent 3 enfants, tous garçons : Césaire en 1881, François en 1885 et Elie en 1890. L’oncle raconte qu’en Octobre 1914, les Allemands ont fait marcher Louis devant eux pour faire arrêter le tir des soldats Français, postés en haut de la rue. Le brave homme est mort le 14 Mars 1915, à 69ans.

Sa veuve, après avoir subi l’invasion allemande, les menaces, les réquisitions, inquiète pour ses 3 fils aux Armées, put enfin vendre la vache qui lui restait et être évacuée par les Allemands en 1917 pour rejoindre la France Libre. Elle se réfugia à HALLINES, près de ST OMER, où son fils François put venir la voir quand il fut affecté à l’Hôpital Militaire de CALAIS, après sa blessure sur le front belge. Elle vécut jusqu’à sa mort près de Césaire lorsqu’il fut nommé à LENS - avec une interruption de quelques mois en 1940 : ses fils voulant lui éviter les épreuves de la grande guerre, elle suivit la famille de François dans son exode à Cérilly, dans l’Allier. Elle est morte un an après son retour, le 3 Novembre 1941, chez son fils à Lens dans le presbytère où il l’avait entourée de soins vigilants. Elle a été inhumée à Fouquières. Si le poids des ans avait courbé son dos, elle avait gardé toute son énergie et un regard malicieux.

Césaire était l’aîné des 3 garçons. Ses deux frères étaient médecins de campagne.

FRANCOIS (1885-1954), établi à Somain avant 1914, mobilisé en 14-18, vient à Flers en Escrebieux après sa démobilisation en Juin 1919, pour y exercer jusqu’à sa mort. Marié à Marie RICHEZ (1887-1989), ils eurent 9enfants.

ELIE (1890-1972), d’abord ingénieur, se tourne ensuite vers la médecine.Lui aussi mobilisé en 1914, il vécut après la guerre à CYSOING. Il a épousé Juliette RAOULT.


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